











Le graphiste, sérigraphe, plasticien et danseur Smaïl Kanouté.
L’IMA aura 30 ans en novembre 2017, une belle occasion pour proposer une carte blanche à Oxmo Puccino, du 24 au 26 novembre 2017. Ce moment en 3 temps marquera la volonté de l’IMA de célébrer le croisement de champs artistiques, le mélange de générations et le partage d’altérité.
« A l’IMA, je présenterai le prologue des “Actes du désert”, ma première création chorégraphique. Seul, je dessinerai un cercle au sol, dans lequel je chercherai mon arbre généalogique. Je le ferai à travers le dessin (symboles graphiques), la danse et la musique de la kora. Je serai guidé par la voix de ce sage qui racontera l’histoire de ma famille. Je danserai dans cette sphère qui représente le désert au Mali, je chercherai le village de mes parents pour retrouver mon origine. »
En 2011, j’ai effectué un voyage au Mali, dans la région de Kayes, à Fégui : le village de mes parents. Cela faisait douze ans que je n’y étais pas retourné. Depuis toujours, je me pose des questions sur mes origines car je suis né en France. Lors de ce voyage, pleins de souvenirs resurgissaient sans cesse, je n’avais oublié aucune personne du village. Tout le monde avait grandi et je découvrais même des demi-frères et sœurs. Je ne connaissais pas grand-chose sur mon père ni sur sa famille car on ne communique que très peu entre nous. Mais les moments où il nous racontait sa vie, dans son village, sont très présents dans ma mémoire.
Pour connaître l’histoire de mon père et des miens, j’ai décidé d’aller à la rencontre des gens du village. J’ai rencontré de nombreuses personnes qui m’ont narré l’histoire du village et des familles qui y vivent, dont un vieil homme qui m’a particulièrement marqué. Il m’a raconté pendant une heure les arbres généalogiques des premiers Féguinois et de la grande famille de mon père. Le vieil homme se promenait dans le village comme s’il le faisait en mémoire, énonçant de maison en maison les généalogies de chaque famille. »
L’exposition « Les Nuits parisiennes » retrace deux siècles et demi de vie nocturne dans la capitale, et rassemble plus de 300 tableaux, photos, décors, films.
À travers la manière dont les hommes et les femmes y vivent, travaillent, dansent, se rencontrent… la nuit apporte un éclairage inédit sur l’évolution politique, culturelle, esthétique de Paris.
Chroniqueurs, affichistes, intellectuels, libertaires, poètes, photographes, journalistes, écrivains et artistes présentent les hauts lieux et les figures qui ont façonné les nuits parisiennes depuis le XVIIIè siècle. Le spectacle de la nuit a investi aujourd’hui les rues de Paris pour aller à la rencontre des Parisiens.
Du 25 novembre 2017 au 27 janvier 2018
les samedi, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 18h30
0 €
Le photographe François Poche nous emmène à la découverte du Québec avec une sélection d’images où les Inuits, Montréal et la nature sont à l’honneur en version panoramique à l’occasion de l’événement « Le Québec à la Villette ».
Parc et Espace Chapiteaux
Paul à Québec
Paul à Montréal
Paul, le légendaire personnage de Michel Rabagliati – Prix du public au Festival d’Angoulême en 2010 – ne possède aucun superpouvoir, sinon celui d’émouvoir le lecteur. C’est avec une grande sensibilité et une maîtrise graphique hors pair qu’il nous présente les péripéties de la vie de Paul, véritable « Tintin » québécois, à qui tout le monde s’attache.
Jardin des Miroirs
Du 24 novembre au 31 décembre 2017
les vendredi, samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi de 10h à 19h
0 €
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/10/05/teddy-afro-la-voix-qui-agace-le-pouvoir-ethiopien_
à la lumière de l’œuvre de Cheikh Anta Diop.
Sonia Chamkhi
Éditeur : Arabesques ed (01/03/2013)
Éditeur : Editions Elyzad
Zouari Fawzi
Musée du quai Branly, Paris 7ème
L’Afrique équatoriale atlantique a donné aux arts africains quelques-uns de ses plus exceptionnels chefs-d’œuvre. De la puissance plastique des Fang à l’élégance naturaliste des Punu, panorama des principaux styles artistiques de cette vaste région.
Au cœur de l’Afrique équatoriale atlantique, l’aire culturelle embrassant la République gabonaise, la République de Guinée équatoriale, le Sud du Cameroun et l’Ouest de la République du Congo, est une région de grande tradition sculpturale.
Le génie plastique des artistes Fang, Kota, Tsogo ou Punu s’est notamment illustré dans une sculpture religieuse liée au culte des ancêtres et aux masques d’esprit. Des arts majeurs qui, dès leur découverte au début du XXe siècle par des artistes comme Picasso, Derain ou Braque, ont été déterminants dans la constitution du regard moderne en Occident.
À travers une sélection d’œuvres emblématiques – et souvent uniques – de collections publiques et privées majeures, l’exposition Les forêts natales, Arts d’Afrique équatoriale atlantique propose d’en étudier les principaux styles, à la manière d’une histoire de l’art « classique ».
équatoriale atlantique a bénéficié d’un prêt exceptionnel du Musée Dapper.D’explorer les correspondances, mutations et particularités de la production artistique des nombreux groupes peuplant une vaste zone formée au gré des migrations. De révéler, en somme, la créativité et l’originalité exceptionnelle des arts de chacun des peuples de la forêt équatoriale atlantique.
L’exposition Les forêts natales, Arts d’Afrique Infos pratiques : http://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/les-forets-natales-37625/
En 1995, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentait la première exposition monographique du photographe malien Malick Sidibé hors du continent africain. Un an après la disparition de l’artiste le 14 avril 2016, elle lui rend hommage avec Mali Twist*, une grande exposition rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin en collaboration avec Brigitte Ollier. À côté d’œuvres iconiques, l’exposition montre pour la première fois un vaste ensemble de photographies vintage et de portraits d’une beauté intemporelle, retrouvés dans les archives de l’artiste. Véritable plongée dans la vie de celui qui fut surnommé « l’œil de Bamako », cet ensemble exceptionnel de photographies en noir et blanc révèle comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu aujourd’hui dans le monde entier.
Pendant toute la durée de l’exposition, les Soirées Nomades invitent des artistes, des musiciens et des penseurs maliens, toutes générations confondues, à dialoguer avec l’oeuvre de Malick Sidibé. Concerts, bals populaires, marionnettes traditionnelles, studio photo ambulant ou encore rencontres autour de la musique et de la danse viendront rythmer l’exposition comme autant de projets et de voix faisant écho à la joie de vivre qu’inspirent les photographies de Malick Sidibé.
Du 20 octobre 2017 au 25 février 2018
les vendredi, samedi, dimanche, mardi, mercredi, jeudi de 11h à 20h
Payant – 7-10,50€